1ère lecture : Lecture du livre du prophète Jérémie 23, 1-6
Psaume 22
2ème lecture : Lecture de la lettre de Saint Paul aux Ephésiens 2, 13-18
Evangile selon Saint Marc 6, 30-34
Soyons de bons pasteurs !
= conscience plus vive de notre vocation baptismale. (cf. synode, Monseigneur Le Saux)
= disciples du Christ, LE bon pasteur, missionnaires.
1/ Voyage biblique autour de la figure du bon pasteur
1ere lecture : contexte de division. Deux royaumes (Juda/Israël). Déportation (Exil de Jérusalem à Babylone par le roi Nabuchodonosor). Les rois avides de pouvoirs dispersent au lieu de rassembler.
2eme lecture : contexte de division au sein de la communauté chrétienne d’Ephèse. Les chrétiens issus du monde païen ou du Judaïsme. Qui sont les « vrais » chrétiens ? Issus de la tradition ou du renouveau ?
Le Christ a tué la haine en sa personne, loin ou proches, Juifs ou païens, tous appelés à former un seul corps. Le corps du Christ.
Psaume : Sans doute psaume le plus connu : Bach, Pink Floyd, Alpha Blondy, etc… le bon pasteur, c’est le Seigneur, qui accompagne ses brebis tous les jours de leur vie, qui connait son troupeau et ses brebis le connaissent. D’ailleurs ce psaume est souvent pris aux baptêmes, mariages, funérailles. Les premiers chrétiens ne s’y trompent pas : trois étapes de l’initiation chrétienne (eau qui fait revivre/baptême ; la table/eucharistie ; le parfum/la confirmation).
Le bon pasteur est donc celui qui accompagne ses brebis tout au long de leur vie.
→ Soyons de bons pasteurs = artisans d’unité, en accompagnant nos contemporains là où nous sommes, là où ils sont.
→ Soyons de bons pasteurs à l’image DU bon pasteur qui est le Christ lui-même.
2/ Jésus est le bon pasteur : imitons-le !
Contexte : retour de mission, joie, inquiétude (mort de Jean-Baptiste), fatigue. Christ bon pasteur prend soin de ses apôtres en leur proposant un temps de repos, de retrait.
Retournement de situation : Mais voilà que les foules ne sont pas rassasiées et accourent vers eux.
Réaction de Jésus : Alors en une phrase « flash », Jésus nous donne les trois attitudes, les « trois verbes du bon pasteur » comme dit le pape François. « Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors il se mit à les enseigner longuement. »
Le bon pasteur voit avec le regard du cœur les besoins profonds de ses contemporains ; il est saisi de compassion pour eux, c’est-à-dire dans ses entrailles, il pose sur eux un regard d’amour ; il les enseigne, leur partage le pain de la parole, la parole de vérité.
Nous ne sommes pas ici pour célébrer un beau décorum liturgique ni pour revendiquer le beau slogan d’une ONG, nous sommes ici au nom d’une personne, le Christ Jésus. Il est le chemin, la vérité et la vie.
→ Demandons au Seigneur dans cette eucharistie d’être de bons pasteurs : artisans d’unité, accompagnant nos contemporains tous les jours de notre vie en voyant leur soif profonde, en les aimant de tout notre cœur, en leur partageant le pain de la Parole qui est parole de vérité, qui est le Christ lui-même.